vendredi 31 mai 2013

Les trésors de la Montérégie


Avec l'été enfin à nos portes, c'est le temps des excursions de fins de semaine pour découvrir les merveilles du terroir Québécois.

C'est ce que j'ai fait il y a quelques temps. Avec un groupe de blogueurs, nous avons fait un rallye inédit au Coeur de la Montérégie.  La région s'étend de Richelieu à St-Paul d'Abbotsford et englobe Rougemont et l'Ange-Gardien.  L'étiquette "les inédits", avec le logo de coeur de pomme, est maintenant appliqué sur tous les produits de la région, pour qu'on puisse les identifier facilement.

Le site de tourisme du Coeur de la Montérégie détaille efficacement les différentes routes et commerces qu'on peut visiter.  Lors de ma tournée, j'ai visité le studio des Verriers, la cidrerie Domaine Cartier-Potelle, l'école de parapente et planeur Distance Vol Libre et le vignoble boutique Les Artisans du Terroir.
J'y ai appris à tailler du verre, embouteiller du cidre, les bases du vol en parapente et à remplir une fiche d'appréciation sensorielle du vin.


La dernière étape de la journée était à la ferme Mi-Boulay de Marieville, pour un repas 100% local préparé par la chef Émilie Brochu, gagnante de l'émission Les Chefs, qui profitait de l’occasion pour lancer son nouveau livre Recettes et Inspirations, où toutes les recettes sont crées avec des aliments provenant du Coeur de la Montérégie.  Le livre est en vente chez tous les producteur de la région et au bureau de tourisme, à Richelieu. Elle offrira aussi des ateliers culinaires en juin et en octobre.  On peut s'inscrire en appelant au 450-460-0202, poste 401.

Nous avons passé une superbe journée à découvrir les produits du Coeur de la Montérégie. C'est vraiment une belle région et si proche de Montréal qu'on peut faire l'aller-retour en une journée et y retourner souvent pour découvrir des dizaines de produits magnifique. Je pense entre-autre au vin de chocolat des Artisans du Terroir, les pigeonneaux de la ferme Mi-Boulay... et l'instructeur de parapente de l'école Vol Libre! ;)

Bureau d’information touristique de Richelieu
2365, chemin des Patriotes
Richelieu, Québec, J3L 6M6
(Sortie 29 de l’autoroute 10)

Sans frais : 1-866-335-5731
Téléphone : 450-460-0202 poste 401
Courriel : tourisme@coeurmonteregie.qc.ca

Distance Vol Libre
640 Rang de la Montagne C.P. 381
St-Paul d'Abbotsford, Québec
J0E 1A0 Canada
info@dvl.ca
450-379-5102

Domaine Cartier-Potelle
277, rang de la Montagne
Rougemont, QC J0L 1M0
450-469-2000

Studio des Verriers
Rang de la Petite Savane 
Richelieu, QC J3L 6N7
514-940-6451

Les Artisans du Terroir
1150, rang de la Montagne
St-Paul-d’Abbotsford
(Québec) J0E 1A0
450-379-5353

Boutique de la Ferme Miboulay
253, Chemin du Pin Rouge
Marieville, Québec J3M 1N9
450-460-2307
info@miboulay.com



mercredi 29 mai 2013

Apothic White

Les fans du vin Apothic Red seront contents d'apprendre que sa version blanche est maintenant disponible au Québec!

Apothic White combine les qualités du chardonnay, du riesling et du muscat. Il a des notes de pêche, d’ananas et de miel, avec une légère touche florale et des accents vanillés et épicés.
En français, ça veut dire que c'est un vin plutôt sucré, qui me rappelle les vins de Bavière, excellent en apéro ou sur le bord la piscine l'été (au lieu du sempiternelle rosé-de-plage). J'a-do-re.

Le nom Apothic vient d'Apotheca, du Grec ancien qui veut dire "magasin", qui servait aussi, au 13e siècle en Europe, à désigner l'endroit où les vignerons gardaient leurs concoctions les plus convoitées.

La soirée de lancement d'Apothic White fût phénoménale, tout a été pensé pour mettre en valeur les vins Apothic, autant leur goût que leur élégante présentation (les bouteilles sont vraiment magnifiques!). Si vous ne me croyez pas, regardez les photos :




DONNÉES TECHNIQUES:
Encépagement : Chardonnay, riesling, muscat
Provenance : Californie
Taux d’alcool : 12,5 %
Acidité totale: 0,56 g/100ml
Sucre résiduel: 2,55 g/100ml
pH: 3,38

Apothic White
No de produit SAQ : 11968172
Prix: 16,45 $ / 750 ml



lundi 27 mai 2013

Eau d'érable

Un dernier soubresaut de printemps avant de se lancer tête première dans l'été.  L'eau d'érable est enfin arrivée en magasin!

Pour boire, jouer au mixologiste ou cuisiner, l'eau d'érable se prête à tout.  Depuis plusieurs années, les producteurs cherchaient une façon de conserver l'eau d'érable sans qu'elle perde son goût et ses valeur nutritive.  C'est maintenant chose faite! L'eau se vend en contenant de 1L et se conserve, non-ouvert, à température ambiante jusqu'à 18 mois.

La certification NAPSI garantit la qualité de l'eau d'érable, seuls les compagnies Oviva, Seva et Maple3 l'ont reçu cette année.

Cette certification est offerte aux promoteurs nationaux et internationaux qui répondent à ses exigences, notamment celle d’acheter l’eau d’érable au Canada.

Naturelle : issue des érables;
Authentique : il s’agit de l’eau telle que la nature l’offre à la sortie de l’arbre;
Pure : aucun agent ou ingrédient n’y est ajouté;
Stérile : dépourvue de tout micro-organisme;
Intégrale : entière, non raffinée et avec tous les composés que la nature lui procure.

On les retrouve en épicerie (IGA et Metro) de même que dans certains marchés publics.

Je l'ai gouté lors de la fête de l'érable et c'est vraiment chouette à boire. Rien à voir avec boire une pinte de sirop (j'en connais qui le font), c'est comme boire de l'eau mais avec un peu de boisé et d'érable en arrière-goût.

Pour vous donner le goût d'essayer, voici quelques recettes de drinks par les pro du LAB, comptoir à cocktails :


La petite eau

1 oz de gin Piger Henricus (Gin 100% Québécois)
3/4 oz de sirop de figue à l’eau d’érable (100 g de sucre + 100 ml d’eau d’érable + 4 figues sèchées)
1/4 oz sirop de fleur de sureau
3 oz d’eau d’érable chaude, certifiée NAPSI

Dans la famille des Grog, la petite eau est le cocktail parfait pour les fins de souper ou les coups de froid intense. Le mélange se prépare directement dans un verre dit toddy ou coupe à café, en versant tous les ingrédients tel que mentionné. Décorez avec deux tranches de concombre et de gingembre.

Fizz Printanier

1 oz de liqueur de whisky à l’érable Sortilège
1 oz de jus de lime pressé
3/4 oz de sirop d'érable infusée à la cardamone (laisser infuser des graines de cardamone dans du sirop d’érable)
8 feuilles de menthe

Compléter d’eau d’érable, certifiée NAPSI, gazéifiée (au siphon à soda)

Ce cocktail estival est parfait pour célébrer le retour des beaux jours ou les souvenirs de ses vacances dans les Caraïbes. Dans un shaker, verser tous les ingrédients. Recouvrir de glace et frapper vigoureusement pendant 8 secondes. Filtrer le mélange dans un verre tumbler rempli de glace. Compléter avec le soda à l’eau d’érable. Décorer d’une tête de menthe.

La Lumière de Québec (sans alcool)

8 tranches de concombre
1 oz de jus de citron
1 oz de sirop de vanille à l’eau d’érable

Compléter d’eau d’érable, certifiée NAPSI, gazéifiée (au siphon à soda)

Rafraîchissant et envoûtant, ce doux mélange ravira les petits et les grands. Frapper tous les ingrédients dans un shaker. Servir dans un verre Hurricane. Compléter avec le soda à l’eau d’érable.


Pour finir, une entrevue avec Pierre Résimont, un créatif de l'érable qui utilise l'eau d'érable et ses dérivés dans ses restaurants de Belgique:


vendredi 24 mai 2013

Ouverture de la terrasse du New City Gas


 
C'est avec joie que nous avons profité des quelques minutes de soleil de toute la semaine dernière (sic!) pour participer à l'ouverture de la terrasse avant du New City Gas. Effectivement, le bar branché de Griffintown fête déjà son premier anniversaire. Pour ce faire, ils nous invitaient sur une terrasse garni d'un superbe gazon synthétique (un parfum de l'été qui nous a fait oublié le côté "fake" étant donné la semaine de l'arche de Noé que nous venions de traverser!) et de bouteilles de champagne Veuve Cliquot.



Il y avait toute une équipe de jolies demoiselles pour nous servir des hors d'oeuvre bien agréables en bouche après une dure journée de labeur. Un coup de coeur personnel pour un macaron plutôt salé (étonnant!) au fromage de chèvre. Mais la carte de mixologie des drinks de l'été reste le "must" pour tout employé du centre-ville qui souhaite se divertir dans un environnement plutôt glamour, mais aussi très sympa. Stéphanie et moi avons particulièrement aimé leur version de la sangria. Un breuvage très coloré composé de Midori, de vin rosé, de sirop de melon maison et de soda. Ils ont aussi un excellent litchi martini avec du Jameson, à boire avec modération si on ne veut pas s'accrocher les talons aiguilles dans le tapis! Il était d'ailleurs incontrôlable de se dandiner le popotin, le Dj nous faisant des remix à saveur estivale sur des airs de  la Madone et autres classiques. Pour les habitués de la rue St-Paul et du Méchant boeuf, il s'agit d'ailleurs de ce personnage haut en couleur avec les tatouages et les multiples percings...



Je dois dire que j'arrivais avec beaucoup de préjugés sur l'endroit, mon expérience précédente m'ayant fait catégoriser ce bar de "m'as-tu-vu"/"wanna be". Mais je dois dire que cette fois j'ai eu envie de dire à tous mes amis célibataires du centre-ville d'aller y faire  un tour. Il s'agissait d'un foule professionnelle, généralement dans la trentaine, bien jolie dans la plupart des cas et du moins, très diversifiée.




Pour conclure, il y en a pour tous les goûts, autant pour la boisson que la compagnie. Et qui dit alcool, dit petit coin, la pièce la plus étonnante de l'endroit. Une salle de bain mixte, qui favorise les rapprochements... Alors santé, et que la saison de la chasse commence!



mercredi 22 mai 2013

5e anniversaire du Local

Le Local fêtait son 5e anniversaire hier et les propriétaires n'ont lésiné sur rien pour que ce soit grandiose.  Une station de popcorn refroidi à l'azote liquide nous attendait à l'entrée, pour refroidir la bouche et nous faire cracher de la fumée comme des dragons. Une acrobate trônait dans un cerceau suspendu pour servir le champagne du haut des airs. La DJ Abeille s'occupait de l'ambiance musicale avec son brio habituel. Les mixologistes s'inspiraient de Tom Cruise dans Cocktail... ce fût une soirée mémorable!

L'occasion servait aussi à faire découvrir le nouveau menu d'été du chef Olivier Belzile et les ajouts qui pourront être dégustés cet été. Entre autre, de superbes stations d'huitres et de tartares, de la gaspacho avec mousse de concombre et huile de basilic, des crab cakes et tataki de thon.  La terrasse à l'avant est l'endroit parfait pour un 5@7, j'ai vraiment hâte d'y retourner!



Le local offre également une salle privée, qu'on peut réserver pour des réunions d'affaires, 5@7, souper de groupe ou party en tous genre.

Le Local
740 william
Montréal, Qc
H3C 1P1 
514-397-7737

jeudi 9 mai 2013

Le Combat des bouchers!!


À défaut du très attendu Bute-Pascal, nous avons assisté hier à un tout autre genre de duel: un combat de bouchers! Le salaire des participants ne se compare peut-être pas, mais c'était pour la bonne cause. Organisé principalement par l'Épicerie Latina, situé dans le Mile-End, l'objectif était de conscientiser les gens sur la consommation de la viande ainsi que son exploitation. Bernard Coat, maître-boucher de l'Épicerie Latina  affrontait Yves-Marie Le Bourdonnec venu spécialement de Paris pour l'expérience. Les deux étant aidés de leurs apprentis, pour en faire une compétition Québec vs France!



Avant la compétition, les médias étaient invités à faire une visite guidée de l'épicerie elle-même. Un bijou pour l'amateur de produits fins et originaux. En plus d'être un petit commerce de proximité pour les gens de la rue St-Viateur et des alentours, c'est aussi la caverne d'Ali baba de tout gourmet, en plus d'être une source d'inspiration pour des cadeaux culinaires en tous genres.




L'Épicier en charge de faire les commandes pour le secteur des fruits et légumes nous en met plein la vue avec des variétés qu'on ne retrouve pas ailleurs: melons exotiques de Taïwan et pommes/poires en formes de coeur sont des exemples du niveau des spécialités dans ce rayon.






En plus d'un comptoir à viande très appétissant pour les amateurs de boeuf et d'une poissonnerie attentive
 aux produits de qualité, il y a une section boulangerie, charcuterie, fromagerie, alouette! Et entre tout cela, on peut aller se payer un bon sandwich pour le lunch ou encore des plats déjà préparés dans les conserves ou le surgelé pour le souper.



Dans les allées, que j'ai parcourues avec un ventre affamé, voici les "hits" que j'ai retenus: Café Metropolis importé directement de Chicago, sans compter le Barista qui fait maintenant partie de mon quotidien, une excellente variété de thés, comme le Steven Smith et le Puretea, tous organiques, les crèmes glacées de Les Givrés (il y a même des pots avec une guimauve à l'intérieur!) ainsi qu'un mur complet d'énormes tablettes de chocolat qui criaient mon nom!


Alors, après cette torture mentale de "regarder la bouffe, mais ne la manger pas", nous sommes traversés au B & M St-Viateur  qui recevait les compétiteurs. Un super buffet du service de traiteur de l'Épicerie Latina nous attendait, pas très loin des "bêtes", soit les deux agneaux qui allaient être dépecés devant nous. Ces derniers étant une gracieuseté d'Agneau de la Gaspésie, que la propriétaire a bien voulu donnés aux bouchers qui allaient croiser le fer, sans mauvais jeu de mots. À gauche se retrouvaient les "Go habs Go" et à droite les "Allez les bleus". Je vous laisse deviner qui a gagné... Les participants avaient 30 minutes pour découper avec le plus de précision possible les pièces et les présenter prêt à être cuisinées. L'Équipe du Québec n'ayant qu'un apprenti versus deux pour la France, ont les a tous laissé terminer quelques minutes plus tard, pour le sport...!


M. Le Bourdonnec qui a parti le mouvement "I love bidoche" terminait en disant qu'il faut revaloriser le métier de boucher. Qu'il faut continuer de consommer de la viande, mais qu'il faut le faire avec respect. Autant de l'animal que du consommateur. L'art de bien manier le couteau pour offrir des pièces de bonnes qualités se perd, selon lui. Il croit aussi que cette mode nord-américaine pour le boeuf élevé et abattu dans des conditions exécrables, bourré d'antibiotiques par cette culture de la peur des microbes, doit être révolue. C'était surtout pour nous parler de ça qu'il était venu nous visiter, mais aussi pour transmettre l'amour de son métier. Pour ceux qui partagent ces idéaux, ou qui du moins s'y intéressent, vous pouvez consulter le livre qu'il a écrit sur le sujet l'année dernière: L'effet boeuf.